Tuesday, August 21, 2018

حلقة نقاش حول حماية الرعاية الصحية في النزاعات المسلحة

تتشرف شبكة اصدقاء القانون الدولي الانساني بدعوتكم لحضور حلقة نقاش حول حماية الرعاية الصحية في النزاعات المسلحة.
الزمان والمكان:
الجمعة 29 آب 2018 من الساعة 15:30 وحتى الساعة 18:30 في نقابة المحامين، قصر العدل، المتحف، بيروت، لبنان.

البرنامج
16:00 – 15:30: ترحيب ومقبلات

16:10 – 16:00: افتتاح الجلسة - الدكتور كريم المفتي، مدير العيادة القانونية لحقوق الإنسان في كلية الحقوق لدى جامعة الحكمة

16:10 - 17:50: نقاش الخبراء حول حماية الرعاية الصحية في النزاعات المسلحة

الرئيس
السيد فادي مسلم
مستشار وزير الصحة العامة

المتحدثون
الدكتور أنطونيو أبو قسم
دكتور في القانون الدولي
المستشار القانوني الأساسي في المحكمة الخاصة بلبنان والمحكمة الجنائية الدولية
الإطار القانوني الخاص بحماية الرعاية الصحية في النزاعات المسلحة
ممثل عن قيادة الجيش اللبناني (قيد التأكيد)
تطبيق حماية الرعاية الصحية في الأنظمة العسكرية
السيد ايزيكيال هيفيس
المستشار القانوني الموضوعي في منظمة نداء جنيف 
إشراك الجهات الفاعلة المسلحة غير الحكومية في حماية الرعاية الصحية - خبرات منظمة نداء جنيف

السيد دوري نخلة
منسق الرعاية الصحية في خطر في الصليب الأحمر اللبناني

الدكتورة كريستين برتوليك
طبيبة جراحة في اللجنة الدولية للصليب الأحمر

الدكتورة فرانسواز سولنيي
مديرة القسم القانوني المتعدد الجوانب في منظمة أطباء بلا حدود
حكايات من الميدان

17:50 - 18:00: الدكتور عامر السماك
مدير عام جمعية النداء الإنساني
تعريف بجمعية النداء الإنساني وعملها في لبنان

18:00 – 18:30: مناقشة عامة

18:30: ختام

Friday, July 13, 2018

Riyadh seeks partners for local defense manufacturing



Recent years have seen Saudi Arabia surrounded by conflict and unrest.

To the north, Iraq and Syria have descended into armed conflict, giving birth to insurgent-administered enclaves; to the south, civil war in Yemen has triggered the greatest humanitarian crisis on the Arabian Peninsula; to the west, piracy has disrupted Saudi trade and armed conflict has divided the Sudan; and, to the east, lies Iran.

In this context, Riyadh has sought to build its military as a key deterrent against the growing threats to its national security, and allocated more than $55bn to defense spending in 2018 alone.

The Saudi government has also begun partnering with the world’s leading defense contractors with the aim of incubating an indigenous defense manufacturing sector.

My article, published this week by Middle East Economic Digest (MEED), highlights opportunities for investment in Saudi Arabia’s thriving defense sector. Read an abbreviated version at https://www.meed.com/saudi-arabia-defence-contractors-local-manufacturing, or download the full article at https://www.meed.com/wp-content/uploads/2018/07/Defense-Contracting-in-Saudi-Arabia-by-John-Balouziyeh.pdf.

Saturday, June 30, 2018

Combattre la Violence au Liban

Suivent ci-après des extraits d’un article publié par mon collègue Karim El-Mufti, PhD, professeur et directeur du Human Rights Clinic de l’Université Sagesse. Vous trouverez l'article complet, « Combattre la Violence au Liban : Que rôle pour la Société Civile ? » sur le site web http://beirutenterprise.blogspot.com.

1. Enracinement du phénomène de la violence dans l’univers mental libanais

Plus de 25 ans après la fin de la guerre civile, le pays du Cèdre n’en finit pas de subir les éclosions de violence sous diverses formes. Violence armée d’abord, les armes, lourdes comme légères, restant aux mains de nombreux clans, groupes, partis et milices qui en font régulièrement usage sans que les autorités libanaises, émanation d’un Etat impuissant, ne puissent éradiquer ce phénomène de violence post-guerre civile, que les observateurs ont qualifié de « conflits de second ordre ».

On ne compte plus les clashs armés dans le pays, qu’il s’agisse de règlements de compte entre factions rivales (dans le cadre du crime organisé notamment), ou de rixes communautaires (les récents combats de Beb el Tebbeneh et Jabal Mohsen à Tripoli ou encore les incidents plus anciens du 7 mai 2008).

La violence s’est durablement enracinée dans le quotidien des Libanais, s’agissant du volet politique mais aussi sociétal, dans un contexte où un simple incident de circulation risque aboutir à un déballage d’armes et de brutalité. La nervosité et l’agressivité règnent, gagnant un nombre grandissant de familles rongées par les problèmes socio-économiques et l’inégalité de l’accès aux ressources et aux services de base comme une éducation de qualité, les soins médicaux ou une pension de retraite.

Se faisant, les enfants sont les premiers à payer le prix de ces frustrations, victimes d’abus, généralement accompagnés de violence conjugale à l’encontre des femmes, conduisant parfois à des situations tragiques.

2. Echec des pouvoirs publics pour endiguer la violence au Liban

Depuis l’établissement de ce qui fut considéré comme une « seconde indépendance » du Liban suite au retrait des forces syriennes du pays le 25 avril 2005, les responsables politiques ne se sont guère préoccupés de s’attaquer aux sources de la violence dans le pays, ni dans son aspect politico-confessionnel et encore moins pour résorber les manifestations de la crise économique et sociale qui touche de plus en plus de familles libanaises et notamment les jeunes.

L’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri deux mois plus tôt représente d’ailleurs une parfaite illustration de la poursuite de la violence politique dans le pays. Devant l’ampleur de ce crime politique, la justice libanaise, traditionnellement impuissante pour percer les tenants et aboutissants de ce type de situations, dut déléguer ses prérogatives au Tribunal Spécial pour le Liban par décision du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

La mise en place de ce tribunal fut concomitante avec la poursuite des assassinats et tentatives d’assassinat de nombreuses personnalités journalistiques et politiques dans la période de grande perturbation qui frappa le Liban à cette époque. Parallèlement, à l’été 2006, la guerre refit son apparition lorsque Israël décida de pilonner le Liban et d’en raser ses villages (notamment au Sud-Liban) pour tenter de neutraliser le Hezbollah, son ennemi juré, dépositaire officiel de la « résistance armée à Israël » selon les termes des déclarations de politique générale des gouvernements successifs du pays qui obtinrent la confiance du Parlement sur la base de ces mandats.

3. Ténacité de la société civile dans son combat contre la violence malgré de maigres résultats à court terme

L’association UMAM – Documentation and Research, fondée en 2004 par Lokman Slim, a quant à elle produit un « guide de la paix et de la guerre à l’attention des Libanais » qui offre une riche documentation sur les évènements de la guerre civile. L’ONG s’est ainsi donné un rôle important en matière de conservation de la mémoire de la violence de la guerre afin de se souvenir du sort des victimes de ces exactions jusqu’à présent restées impunies.

Dernier exemple dans cette typologie proposée des acteurs de la société civile libanaise oeuvrant à résorber le phénomène de violence au Liban, l’association des Combattants pour la Paix (Fighters for Peace), aujourd’hui dirigée par Ziad Saab, qui concentre des anciens miliciens devenus des ambassadeurs de la paix et de la non violence. Ces appels « des combattants d’hier à ceux d’aujourd’hui » à ne pas répéter leurs propres erreurs fait office de place forte soutenant l’idée de creuset pour une culture de concorde et de coexistence avec notamment pour slogan : « dans une guerre civile, tout le monde est perdant ».

Beaucoup de ces ONGs citées ci-dessus forment d’ailleurs un Collectif qui s’intitule « Notre unité constitue notre salut » (Wahdatouna Khalassouna) dont le but affiché est justement de « travailler ensemble pour consolider la paix civile et la protection des droits de l’homme et du citoyen » au Liban. Cette riche mosaïque de la société civile libanaise se veut endossant le rôle de « prophètes de la paix » en direction de la collectivité libanaise dans sa riche diversité, tout comme elle aspire à agir en groupe de pression à l’égard de responsables politiques afin d’en influencer les décisions.

En revanche, force est de constater que la réactivité de ces derniers n’est pas au rendez-vous. En effet, les entrepreneurs politico-communautaires n’expriment aucune réceptivité au concept de consolidation de la paix, mais contribuent au contraire à alimenter les facteurs de cette « fausse paix » qui a cours aujourd’hui dans le pays. Ces derniers sont également réticents à l’idée de s’attaquer aux racines de la violence dans sa dimension sociale et économique et s’accrochent au pouvoir en piétinant la Constitution et sapant les institutions républicaines.

Dans ces conditions, force reste de constater que la société civile libanaise, malgré sa présence tentaculaire et son poids dans l’espace public, n’a finalement que peu d’influence sur l’agenda politique des décideurs. De ce fait, le curseur de ces ONGs reste cantonné aux quelques points d’entrée qu’elles ont collectivement réussi à forcer dans la carapace étatique, confisquée par les entrepreneurs politico-communautaires au fil des années.

C’est ainsi que la société civile a tout de même pu apposer sa marque et produire un certain impact dans le contexte libanais. Tout d’abord, en martelant le concept du « Liban-message », la société civile se pose en dernier rempart de la coexistence pacifique et du vivre ensemble au Liban. En cela, ces activistes gardent vivante l’option de l’Etat civil et non communautariste auquel ils aspirent pour les citoyens, même si ce message a du mal à percer dans l’environnement social et politique libanais. De même, l’action de la société civile a le mérite d’avoir développé les outils nécessaires en vue d’un éventuel déroulement d’un véritable processus de réconciliation au Liban, et ce malgré l’absence de volonté politique sur la question. Il n’empêche que l’expertise des ONGs sur ce terrain constitue une indispensable ressource pour espérer un jour accomplir la justice et affermir le lien social.

Vous trouverez l'article complet du Dr. Karim El-Mufti, « Combattre la Violence au Liban : Que rôle pour la Société Civile ? », sur le Blogue du Beirut Enterprise, disponible sur le site web http://beirutenterprise.blogspot.com.

Monday, April 23, 2018

الفرص والتعاقدات الدفاعية المتاحة في مجال التصنيع العسكري في المملكة العربية السعودية في ضوء رؤية 2030

سأقوم أنا وزميلي جوزيف مارتينز باستعراض الفرص والتعاقدات الدفاعية المتاحة في مجال التصنيع العسكري في المملكة العربية السعودية في ضوء رؤية 2030 وذلك خلال اللقاء الذي سيُعقد يوم الخميس 26 ابريل في مدينة الرياض. فضلاً مشاركتنا هذا النقاش في الجلسة الصباحية. 

Thursday, April 19, 2018

Defense Contracting in Saudi Arabia: Opportunities for Military Manufacturing under Vision 2030


My colleague Joseph Martinez and I will be speaking on Thursday, Apr. 26 in Riyadh on Defense Contracting and opportunities for military manufacturing in Saudi Arabia under Vision 2030. Please join us for this breakfast discussion.

Program
Saudi Arabia's Vision 2030 and the National Transformation Program 2020 present unprecedented opportunities to military contractors to invest in Saudi Arabia. Crown Prince Muhammad bin Salman has committed to make Saudi Arabia, a top-4 military spender globally and the world's second largest importer of military arms, a leader on the world stage and to localize over 50 percent of military equipment spending by 2030. Led by Crown Prince Muhammad bin Salman's pioneering vision for a local military manufacturing sector, the Saudi government is actively seeking partnerships with the world's leading defense, security and technology firms. Vision 2030 offers these companies unprecedented investment opportunities in Saudi Arabia.

In navigating what Vision 2030 means for defense contractors, we will explore the following questions:
- What opportunities are available for partnership with Saudi Arabian Military Industries (SAMI), Saudi Arabia's national military industries company created by the Public Investment Fund in 2017?
- What does partnering with Saudi Arabian Military Industries mean for winning contracts from the Royal Saudi Land Forces, the Ministry of Defense, the Ministry of the Saudi Arabian National Guard and the Ministry of the Interior?
- What rules and regulations will govern joint ventures established between military contractors, Saudi Arabian Military Industries and private defense companies in Saudi Arabia?
- Will foreign defense contractors be granted military manufacturing investment licenses in Saudi Arabia?
- What are the pitfalls to joint ventures and how can they be avoided?
- What strategies and tactics can be implemented to protect sensitive intellectual property and trade secrets when partnering with Saudi JV partners?
- Will the US government relax export controls as US companies seek to transfer knowledge and technology to their Saudi JV partners? Will such knowledge and technology remain secure with Saudi JV partners?
- How will compliance with the International Traffic in Arms Regulations (ITAR) play out with the Vision 2030 push to transfer sensitive technology to Saudi Arabia?
- What other commercial issues should companies consider when engaging in joint ventures in Saudi Arabia?

Schedule of Events:
7:00 AM - 7:30 AM - Networking Reception
7:30 AM - 9:00 AM - Breakfast and Program

Speakers:
Joseph Martinez
Partner, Dentons - Denver
Joe's practice focuses on all aspects of government contracts, including litigation and compliance counseling with an emphasis on contract and subcontract formation and pricing issues and complex claims litigation. Joe has assisted a number of U.S. Contractors with compliance issues arising from foreign performance, including foreign registration and employment issues, intellectual property and trade secret protection, and foreign military sales and direct commercial sales. Joe is also a member of Dentons' Political Law, Ethics and Disclosure team and assists government contractors in navigating the intersection of law, politics and public policy. Joe received his law degree from the University of Colorado School of Law, his Masters in Public Administration from the University of Colorado School of Public Affairs, and his BA in Political Science from the University of Michigan. Prior to joining Dentons, he was a law clerk for Governor Bill Owens (R-CO) and a legislative intern for US Senator Wayne Allard (R-CO).

John Balouziyeh
Legal Consultant, Dentons - Riyadh
John advises defense companies investing in the Middle East on government contracts and procurement with the Saudi Ministry of Defense, the Royal Saudi Land Forces, the National Guard, the Ministry of Interior and other government bodies. He has advised government contractors on government tenders and procurement with the US Department of Defense and foreign governments throughout the Middle East. In addition to his work at Dentons, he serves as a Judge Advocate in the JAG Corps Army Reserve and as a Department of Defense Liaison with the American Red Cross, where he fields international humanitarian law trainings and develops training materials on the rules of engagement and laws of armed conflict.

Payment:
Members - SR 155 per person
Non-members- SR 175 per person

Registration closes Wednesday, April 25, 2018.
To register: https://events.r20.constantcontact.com/register/eventReg?oeidk=a07efa43dbod3cb1f36&oseq=&c=&ch=

Riyadh Marriott Hotel
Al Ma'ather Street
Al Wazarat District
Riyadh 11464
Saudi Arabia

For questions, please contact:
Claire Bridge
manager@abgrksa.com
+966-564346587